[RP Multi #2] Une affaire de voleur!

HRP/ Voilà! Le début d'un nouveau RP multi. je rappelle la trame principale!

Alors que notre guilde festoie dans une taverne en Amakna. Une noble dame vient trouver notre charmante meneuse. Cette dernière se présente en tant que bourgeoise du château d'Amakna et nous conte une de ses mésaventures. Récemment, alors qu'elle se baladait au port de madrestam, une bande de pirate véreux lui a dérobé un précieux bijou appartenant à son défunt mari. Cet objet, ayant une valeur sentimental plus importante que monétaire aux yeux sa propriétaire, fait qu'elle souhaite absolument le retrouver. Ayant entendu parler d'une ancienne guilde contant quelques membres d'exceptions au nom de "Thief of Hearts" soit "Le voleur de cœurs", elle crû bon de se remettre à nous pensant que nous sommes une guilde de voleurs talentueux. Notre meneuse quelque peu gênée par le dawa que fout ses membres à l'arrières de la taverne explique que Thief of Hearts contient plus de membres fou que de voleur. Cependant, la dame se met doucement à pleurer, insistant sur le fait qu'elle ne sait pas qui peut l'aider et...qu'elle promet une forte récompense en kamas! Notre meneuse, quelque peu ému par la situation et intéressé par le montant promis en récompense qui pourrait permettre l’acquisition d'une maison ou d'un enclos pour la guilde, accepte l'offre.

Elle décide donc de former un petit groupe pour facilité les opérations :

Ekron : Un iop parce que un peu de force pur sa aide souvent!
Roninie : Un eniripsa parce que vaut mieux guérir que prévenir!...heu wait!?
Mama-Nowel : Faut bien une meneuse pour dirgier les opérations, non? Ah oui, et du soutiens à distance c'est pas mal!
Natsua-Koji : Quoi de mieux qu'une roublarde pour récupérer un objet voler?

Les voilà partis pour une chasse aux pirates...

Si vous avez des questions ou suggestion en cours du rp, n'hésitez pas à en parler! /HRP

J'ouvris lentement les yeux. Une odeur de tissu envahissait mes narines. Je relevai lentement ma tête de mon oreiller qui avait pris la forme de mon visage puis, je me frottai les yeux.
La pièce dans laquelle je me trouvais baignait dans une lueur orangée. Après un long étirement suivi d'un bâillement, je sortis du lit pour aller à la fenêtre. Le soleil était en train de se coucher.
Un seule réaction me vint à l'esprit.
"Maudits soient les matelas de cette auberge! Je vais être en retard!"
J'avais passé ma nuit à organiser mon havre-sac, expliquant la raison pour laquelle j'ai dormi aussi tard.
Dans le stresse, j'enlevai ma robe de nuit avant de me dresser de ma tenu écarlate de roublarde. Me précipitant vers ma glacière, je me saisis une brosse pour soigner mon apparence ; tout le monde connait le bonheur des longs cheveux au réveil. Dès lors que ce fut à peu près convenable, je mis mon nœud rouge à l'arrière de la tête et enfila mon masque de voleuse.
J'attrapai mon havre-sac ainsi que ma lourde épée avant d'ouvrir la porte de ma chambre et de dévaler les escaliers à toute vitesse. Arriver à l'accueil, je fis signe à la tenancière pour l'aviser de mon départ et sortie en courant .
"Décidément, elle ne changera jamais" soupira la tenancière.
Quelques minutes plus tard, j'arrivai à la taverne du village d'Amakna. On avait un rendez-vous de guilde ce soir. Ce n'était pas obligatoire d'être présent, mais depuis le temps, je ne souhaitais pas manquer ça!
J'entrai dans la taverne. À ma grande surprise... seulement quelques membres étaient présents! Je ne devais pas être la seule en retard. Il y avait Shin-Myro et Fysteur, dont ces derniers hurlaient quelque chose à propos d'une canne à une serveuse.
Je pris place à une autre table à côté d'eux.
"Bon, on va attendre qu’il y ait plus de monde!" pensai-je.

Une odeur de paille régnait dans l'étable. Je caressai les flancs de Pinpin et lui assénai une tape amicale sur le museau alors qu'elle essayait de manger mon chapeau, qui me dit très poliment "Retiens ta dinde ou je vais finir en confettis !". Je pris mon sac et me regardai dans le petit miroir situé dans un coin du bâtiment et en profitai pour rajuster mes vêtements ainsi qu'enfiler ma cape. Elle émit un grognement auquel je ne fis pas attention. Je reviens vers Pinpin et pris sa bride, posée sur un poteau non loin de moi, et lui mis. Je la sanglai également et sortis de l'étable. Je pris place sur son dos d'un geste fluide et je me dirigeai vers la taverne où les membres de la guilde devaient se réunir.

En tant que meneuse, j'avais mis en place des rassemblements quotidiens où nous pouvions parler des évolutions qui avaient lieu. Elle n'était pas très loin de l'endroit où je logeai, peut-être une dizaine de minutes, en chevauchant à allure régulière. Or, ce soir, le ciel était d'une beauté resplendissante et les couleurs orangées se mêlaient à une teinte plus rougeoyante, donnant une impression de chaleur et éclairant le sol d'une couleur douce. Je ralentis donc l'allure pour profiter un peu plus de cette agréable soirée.

J'arrivai à la taverne quinze minutes plus tard et déposai Pinpin dans une des étables mises à disposition. Je lui murmurai "Sois sage, ma belle, et je te donnerai une friandise." J'entrai alors dans la pièce principale de la taverne et j'y vis quelques membres rire entre eux. "Eh madame, mange ma canne, j'suis narvalo !" Je me retournai en entendant Shin-Myro parler à une serveuse. Cette dernière ne répondit pas, mais Fysteur s'écroula sur le sol en riant et en renversant sa bière. J'aperçus alors Natsua, sagement assise à l'écart. Je souris et me dirigeai vers elle pour la saluer.

Une. Deux. Trois. Quatre...
Je cessai alors de les compter pour m'abîmer dans leur contemplation bien que j'eusse sans le moindre doute pu continuer des années durant tant elles étaient nombreuses. Petits éclats diffusant leur lueur albâtre dans le voile obscur du firmament. D'aucuns pensaient voir en elles leurs ancêtres disparus dont la sagesse brillait depuis l'au-delà pour guider les vivants tandis que, pour d'autres, elles n'étaient que d'immenses boules de gaz dont la luminosité résultait d'une réaction physique parfaitement rationnelle. Tous s'accordaient cependant à dire que leur ballet était aussi majestueux qu'imprévisible. C'est pour cela que la disposition qu'elles avaient adopté ce soir-là semblait bien singulière : leur agencement suggérait des formes qui m'étaient familières, évoquant la peine, la douleur...
Cela pouvait-il avoir un rapport avec le message que j'avais reçu et qui annonçait un rendez-vous à la taverne d'Amakna ?
Je pris ma tête entre mes doigts : le pouce sous le menton et l'index délicatement posé sur ma tempe droite - une manie que j'avais lorsque je réfléchissais.
« Non, c'était peu probable, me dis-je enfin. »
Cependant, il serait sans doute de bon ton d'envisager de rejoindre mes camarades quand bien même l'ambiance qui régnait dans ce repaire d'ivrognes avait tendance à m'agacer rapidement. En effet, cela faisait bien longtemps que je n'avais pris part à l'une de ces soirées, et si je m'absentais une fois de plus, Mama ne manquerait pas de m'en faire la remarque, son arc à la main.

Le vent s'était levé, grondant furieusement dans le silence du désert de Cania, et en quelques minutes poussa les nuages au-dessus de moi, me masquant la voûte céleste. Le message était on ne peut plus clair. Résigné, je descendis de mon arbre et me portai au côté d'Etra, ma dragodinde, qui était visiblement très absorbée par la contemplation de l'intérieur de ses paupières. Je la réveillai d'une caresse sur le museau, montai sur son dos, puis nous partîmes à la recherche du zaap qui nous mènerait à bonne destination contre quelques kamas.

Nous arrivâmes. Je laissai Etra à l'étable, très contente de pouvoir reprendre là où je l'avais interrompu, puis, en essayant tant bien que mal de m’accommoder du bruit assourdissant qui se dégageait du bâtiment, j'ouvris la porte et pénétrai à l'intérieur.

C'est tranquillement installée dans mon hamac que je fut soudain réveillée par un pétale de kalytus qui avait plané lentement pour atterrir sur mon nez me faisant ainsi éternuer si violemment que j'entendis au loin un troupeau de dragodindes s'affoler. Je m'étirai puis descendis lentement de ma couche suspendue. Le ciel était lavande témoignant que le soleil s'était couché il n'y a pas très longtemps.

"Oh la la! Je suis en retard!"

En effet, nous avions prévu un rendez vous au couché du soleil dans une taverne pour débattre mais surtout pour boire en fait. J'étais certaine que j'allais me prendre une rouste de la part de Mama si je ne me montrais pas immédiatement. C'est donc donc en urgence je que rassemblai mon paquetage et empoignai mon marteau (car dans les tavernes on est pas à l'abri d'horribles pervers prêt à vous mettre la main au fesses). J'enfourchai Charly et nous nous sommes alors précipités vers le zaap du village des eleveurs. Sur le chemin, je me suis immaginées les pires sanctions possibles pour mon retard ;l'une d'entre elles impliquait un tofu picorant une pomme située dans ma bouche. Il était certain qu'il me vallait d'arriver le moins en retard possible ou tout du moins d'inventer une excuse. Il était certain que de dire que j'étais entrain de faire la sieste ne serait pas vu comme réellement acceptable.
Arrivée au zaap, un jeune aventurier vêtu en bouftou ("il doit avoir chaud comme ça ici") s'apprêtait à le traverser. Je donnai soudain un coup de reins à Charly pour lui dire d’accélérer et nous fonçâmes donc dans le portail magique bousculant le pauvre petit qui tomba à terre.

"Désole je suis horriblement press..."

Il n'a pas pu entendre la fin de ma phrase que je fut téléportée au niveau du Zaap du village d'amakna. La zone était tellement peuplée que je fut obligée d'avancer lentement pour ne bousculer personne. Autant j'avais pu me permettre de légèrement bousculer la nouvelle recrue dans la montagne, autant ici ce serait suicidaire. En effet, les aventuriers traînant au Zaap village sont souvent très fort et adeptes du combats ; mieux vaudrait ne pas les énerver si l'on veut ne pas se retrouver agresser par une horde. N'ayant pas le choix, j'ai alors traversé le village et évitant tout problème et je suis arrivée devant la taverne.
Je descendis de mon destrier et l'amena à l'étable pour qu'il m'y attende. Bien évidemment, j'ai reconnu toutes les dragodindes des membres de la guilde qui étaient déjà là ce qui confirma mon retard. J'attachai donc rapidement Charly a une poutre et me dépêchai d'entrer dans la taverne.
L'odeur était difficilement supportable ; Un mélange de bière et de bois moisi. Je scannai les lieux pour trouver mes camarades. Une bagarre était entrain d'avoir lieu dans un coin, d'après ce que j'ai entendu c'était à propos d'un dofus contrefait vendu par un charlatant. J'aperçu finalement l'ensemble de mes amis autour d'une table et je me suis donc approché d'eux.

"Salut à tous, je suis vraiment vraiment vraiment désolée de mon retard. J'ai été... euh... assommée par un... quoi... un kwakwa!" (bonjour l’excuse bidon)

D'après leurs regards, je me suis douté qu'ils n'en ait cru aucun mots.

Je me réveille la tête dans le sable. Ne comprenant pas aux premiers abords je repense à ce que j'ai pu faire la veille tout en essayant de me relever. L'esprit toujours embué je vais voir à la milice pour savoir s'ils n'ont pas une idée de ce qui a pu se passer.

Alors que je passe le seuil de la porte je vois tout les regards se tourner vers moi et les visages arborer de féroces expression. C'est ainsi que je prends mes jambes à mon cou alors que douzaine de personnes me suivent en jetant des fois des " Sus au voleurs retentissant ", je trouve cependant le repos dans une taverne près des terres d'Allister.

Je me dirige vers la tenancière, une charmante femme au demeurant, qui m'indique une table sabs que j'ai eu le temps de dire un mots.
" Vos amis sont ici " lâche t-elle alors. Tout en lui disant qu'il doit y avoir erreur je regarde le recoin et remarque plusieurs de mes camarades. C'est alors que je me rappelle cette réunion qui m'était complètement sortie de la tête.
Je vais prendre place comme si de rien n'était. Autant ne pas passer pour un boulet en ce jour important...